Certaines cellules cancéreuses « fatiguent » les défenses immunitaires en transmettant leurs mitochondries défectueuses aux lymphocytes T. Bloquer ce mécanisme renforcerait l’efficacité de l’immunothérapie.
Dans une nouvelle étude publiée dans Nature, Yosuke Togashi, de l’institut Chiba de recherche contre le cancer, au Japon, et ses collègues révèlent que ce phénomène de « transfert mitochondrial » a aussi lieu dans l’autre sens ; les cellules tumorales « infectant » les lymphocytes T avec leur ADN mitochondrial muté.