Troubles du sommeil, anxiété, agitation… Les benzodiazépines sont largement utilisées pour traiter divers troubles en France, avec plus de 7,7 millions de consommateurs d’anxiolytiques en 2023. Une étude menée par les équipes de Guido Kroemer et Laurence Zitvogel révèle une interaction préoccupante entre ces molécules et les mécanismes de l’immunothérapie anticancéreuse.
Les résultats montrent que les patients sous benzodiazépines ont une évolution tumorale accélérée et une survie globale réduite, même si d’autres facteurs sont pris en compte.
Face à la consommation encore massive de benzodiazépines, ces travaux appellent à une vigilance accrue en cas de co-médication avec des immunothérapies, pour ne pas compromettre leur efficacité.