Même après des années sans symptômes, certaines cellules cancéreuses peuvent rester dissimulées dans l’organisme, en attente d’un signal pour reprendre leur progression. Cette capacité d’évasion, appelée cancer dormant, intrigue depuis longtemps les chercheurs. Des observations récentes, publiées dans Nature, révèlent qu’une infection virale aiguë pourrait suffire à briser cet équilibre fragile. En modifiant l’environnement immunitaire des poumons, des virus respiratoires comme la grippe ou le SARS-CoV-2 semblent pouvoir réveiller silencieusement des cellules malignes jusque-là inactives.