Les réseaux « Sein » et « Prostate » se sont regroupés en 2018 pour devenir le réseau des cancers des Tissus Hormono-dépendants.
Le réseau regroupe des compétences dans diverses disciplines (chimie, biologie, imagerie, clinique…) qui permettent une meilleure compréhension des cancers du sein et de la prostate. Les projets portent sur les mécanismes de progression, développent des modèles pertinents et contribuent à l'identification d'outils de diagnostics pour une médecine personnalisée.
L'objectif du réseau est de focaliser ses travaux de recherche sur les cancers graves du sein et de la prostate, définis notamment pour le sein par les cancers triples négatifs, inflammatoires, ou métastatiques d'emblée, et pour la prostate par les cancers de haut grade, mutés BRCA1/2, résistants à la castration, ou métastatiques d'emblée, pour mieux les comprendre et identifier leurs vulnérabilités afin de proposer de nouvelles cibles thérapeutiques et d'améliorer in fine la prise en charge des patients.
L'objectif est d'identifier de nouvelles cibles moléculaires palliant la résistance aux traitements anticancéreux conventionnels ou sensibilisant la tumeur à ces traitements. Une meilleure compréhension des mécanismes moléculaires et cellulaires d'adaptation des cellules tumorales à l'exposition aux anticancéreux, qu'ils soient transitoires ou durables, est nécessaire pour mettre en évidence des vulnérabilités qui seront exploitées pour un ciblage thérapeutique.
Des facteurs intrinsèques à la tumeur (notamment impliqués dans la réparation de l'ADN) gouvernent son instabilité génétique et moduleront sa réponse aux traitements. Des facteurs extrinsèques comme la rigidité matricielle de l'environnement tumoral participent aussi à ces processus. Les équipes du réseau contribueront à l'étude de l'impact de ces facteurs sur l'évolution de la tumeur et sa réponse aux traitements en particulier dans les tumeurs de mauvais pronostic.
L'alimentation et l'activité physique sont susceptibles d'avoir des effets sur le développement, l'agressivité, et la réponse aux traitements des cancers du sein et de la prostate. Le réseau CasTHor s'intéresse plus particulièrement à l'impact des lipides alimentaires, associé aux effets de l'activité physique, et aux polluants perturbateurs endocriniens dont la voie d'exposition principale est alimentaire.
Le réseau œuvre également pour la mise en place et la mutualisation de bases de données patients, avec collections biologiques associées (sang, urines, tissu tumoral), et concernant particulièrement les tumeurs graves (cancers du sein triples négatifs et/ou métastatiques d'emblée, cancers de prostate à haut risque et/ou métastatiques d'emblée), pour permettre le renforcement de la recherche translationnelle;
mais aussi la mise en place de modèles 3D in vitro associant cellules cancéreuses et microenvironnement pour mimer la niche tumorale primaire ou métastatique et de modèles murins dédiés aux cancers agressifs et/ou à l'organogénèse.
Au travers de ses appels d'offres le Cancéropôle Grand Ouest soutient actuellement les projets suivants :
Pour accéder à quelques exemples de développement de travaux de recherche axés sur le cancer de la prostate, menés par des équipes du réseau CasTHor, → cliquez ici. (novembre 2022)
→ Visionnez l'interview de Philippe Juin, DR CNRS au CRCI2NA à Nantes, réalisée par l'Association Ruban Rose, suite à l'attribution d'une Bourse de Recherche Avenir en 2022. Son équipe de recherche « Adaptation au stress et échappement tumoral » s'intéresse à l'identification de vulnérabilités et de marqueurs des cancers agressifs, principalement du sein.
→ Ecoutez l'interview de Gaëlle Fromont, co-responsable du réseau CasTHor sur Radio Campus Tours.
Nous avons le plaisir d'inaugurer un nouveau partenariat éditorial avec l'INSERM ! C'est le Professeur Gaëlle Fromont, Médecin pathologiste au CHRU de Tours, enseignant à l'Université de Tours et Directeur adjoint de l'unité recherche Inserm UMR 1069 « Nutrition, Croissance, Cancer » qui est notre premier invité. Elle nous présente son unité mixte de recherche.Avec la participation de Quentin Rochoux, stagiaire de 3e.